segunda-feira, dezembro 31, 2012


Puis je m'avoue qu'il n'y a là qu'un réflexe de mes chairs. Que je peux me défaire de cela. Alors, j'ouvre les doigts. Je ramène mes avant-bras sur l'offre de mes genoux. Je m'applique à respirer comme en certaines soirées au devant ma case -- la pluie tombée -- que je me sentais bien. Réinvestir ces points si rares où je me sentais bien. Petits moments mouillés, coeur adouci seul, paix-là de bouche, et vent coulant. 


- Patrick Chamoiseau, in L'esclave vieil homme et le molosse

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